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C'est peu dire que d'affirmer que les aficionados de la série attendaient avec une patience certaine la parution de ce 5e album des aventures du routier de l'espace Travis, lequel combat les terroristes qui menacent l'équilibre des nations en 2050 et quelques. Depuis la fin du premier épisode Huracan , le vis-à-vis du space baroudeur, pilote de navette spatiale indépendant, est Vlad Nyrki, tantôt pire ennemi tantôt soutien inopiné. On retrouve ici la toile de fond qui a fait le succès de la saga interstellaire hig tech : tout d'abord le conflit armé entre de grands groupes industriels privés prêts à nuire à l'équilibre mondial au nom de leur intérêt entendu, ensuite et surtout l'association contre toute attente entre les multi-continentales Baxter & Martin et Transgenic arguant de la menace de terroristes, les cyberneurs, pour justifier leurs pratiques discutables. Dans ce cinquième album décisif, les deux trusts veulent récupérer vivants les caissons cryogénisés de sept cyberneurs en cause et qui reposent dans la crypte d'une base militaire au large de Santorin. Mais une fois n'est pas coutume, Travis joue au chien dans un jeu de quilles en se voyant sommé, suite à l'enlèvement à Paris de Louise Beaulieu par Miss Thundercat, de récupérer le premier les cyberneurs pour le compte du groupe Big Blue, qui entend ainsi contester la toute puissance du lobby Baxter & Martin.
Le graphisme, le rythme du scénario la colorisation impeccable contribuent à faire de Cybernation un excellent album (on songe en particulier à la scène de l'enlèvement sur la tour Eiffel). Tout cela est mené tambour battant comme dans le meilleur des jeux vidéo ou des films à succès made in USA. Pourtant, un regret gâche cette bonne impression d'ensemble : une fois de plus, ce volet supposé final n'est qu'un prétexte à l'ouverture d'un deuxième cycle, ce qui fait que l'ouvrage conclut... sans conclure vraiment. Espérons qu'il ne s'essouffle pas... -- Frédéric Grolleau
Le graphisme, le rythme du scénario la colorisation impeccable contribuent à faire de Cybernation un excellent album (on songe en particulier à la scène de l'enlèvement sur la tour Eiffel). Tout cela est mené tambour battant comme dans le meilleur des jeux vidéo ou des films à succès made in USA. Pourtant, un regret gâche cette bonne impression d'ensemble : une fois de plus, ce volet supposé final n'est qu'un prétexte à l'ouverture d'un deuxième cycle, ce qui fait que l'ouvrage conclut... sans conclure vraiment. Espérons qu'il ne s'essouffle pas... -- Frédéric Grolleau
Dernier exemplaire disponible
Fecha de lanzamiento: 01/01/2004