Revue de presse
Le tome 40 ! Quand une série atteint un tel chiffre dans la numérotation de ses volumes, il est temps de se poser quelques questions. Qu'est ce qui a vraiment été utile ? Qu'est ce qui est superflu ? Et bien il faut le reconnaître, malgré le talent narratif de Rumiko Takashi, l'histoire tourne en rond depuis trop longtemps. Que nous réserve ce tome 40 ?
Pas du surprise : pas grand chose comme d'habitude ! Le début de ce tome offre à l'arme de Inu Yasha une énième mise en avant. Ce qui lui permet de récupérer un nouveau pouvoir. Mais est-ce bien utile ? Pour l'instant ça reste à voir. S'ensuit un chapitre qui nous permet de revoir Inu Yasha dans le Japon moderne. Un interlude humoristique qui change de l'habitude même si tous les gags sont prévisibles. Et encore une fois cet embryon de changement ne dure pas, puisque l'épisode suivant relance la quête de nos héros qui continue de courir après le dernier monstre de Naraku, Mouryomaru. Là ils vont être confronter à une nouvelle incarnation de Naraku (semble-t-il mais même si ce n'est pas le cas, qu'est ce que ça change. Et bis repetita. On recommence encore la même histoire, avec le même déroulement, la même conclusion. A la manière des sentaï où chaque épisode se déroule de la même manière téléphonée.
Au bout de 40 tomes, Inu Yasha accumule tous les défauts du genre shônen et un côté répétitif particulièrement lourd. D'autant plus que l'histoire a cessé d'avancer depuis plus de 20 tomes. Alors certes, le dessin et la mise en page dynamique de Rumiko Takahashi sont là (mais sans humour) mais est-ce bien suffisant ? C'est comme manger le même plat tous les soirs, au fil de temps on n'a plus le même plaisir.
blacksheep
(Critique de www.manga-news.com)Dernier exemplaire disponible
Fecha de lanzamiento: 01/04/2010