Revue de presse
Yû Nishinoya occupe le poste de Libero dans l’équipe du lycée Karasuno et a pour réputation d’être un défenseur de génie. Seulement, ce dernier refuse de réintégrer le club, du moins pas tant qu’Asahi, attaquant de talent, ne reviendra pas dans l’équipe à son tour. L’équipe de Karasuno peine à se reformer, aussi Hinata et Tobio s’intéressent à ces deux talentueux joueurs…
Après deux premiers volumes qui nous permettaient de nous familiariser avec la série et notamment avec Hinata et Tobio, respectivement feinteur et passeur mais aussi les deux protagonistes de l’intrigue, ce troisième volume se concentre d’avantage sur deux nouveaux venus dans la série : Nishinoya et Asahi. On apprécie alors que les deux héros ne soient pas constamment sous les feux des projecteurs. Le récit nous le rappelle bien souvent, si la combinaison des deux personnages est efficace, ils ne restent que des novices comparés à leurs ainés, et c’est eux qui bénéficient d’un traitement de faveur dans ce nouvel opus. L’intrigue tourne alors autour de la reconstitution de l’équipe de Karasuno, afin que celle-ci regagne son prestige d’antan. Le fait que l’histoire ne fasse pas que constamment enchainer les matchs et s’intéresse à du traitement de personnage est un véritable atout, rendant cette aventure sportive hautement humaine. De plus, il est astucieux que Haruichi Furudate prenne pour thème des traumas liés au sport qui pourraient frapper tous ceux qui s’essaient à la pratique. Entre peur et passion, le mangaka trouve un juste milieu pour développer son volume qui sonne tout en justesse.
Bien entendu, le sport est à l’honneur dans ce volume, et une rencontre nous est proposée. Du moins, celle-ci n’est pas vraiment dotée d’enjeux et sert d’avantage à exploiter les nouveaux personnages, à les pousser à aller de l’avant, et à reconstituer une solide équipe de Karasuno. Le match s’avère intense, à sa manière. Il n’est pas spectaculaire, mais il déchaine la passion des joueurs. On apprécie alors que l’auteur ne cherche pas à trop en faire et même si certaines planches s’avèrent impressionnantes de par le trait du mangaka, le sport reste crédible, le déroulement ne partant jamais dans l’excès.
Pour anecdote, le tome est muni d’un bandeau papier présentant une accroche, une citation de Masashi Kishimoto, papa de Naruto, criant tout son amour pour Haikyû. On ne peut que comprendre l’auteur car pour toutes les qualités citées précédemment, la série est prenante, ceci grâce à des personnages déterminés et attachants.
La fin du tome ouvre une nouvelle phase de cet arc consacré à la renaissance de l’équipe Karasuno, passant par l’ancienne rivalité de l’école avec un établissement voisin. De nouveaux personnages entrent en scène, mais sentent cette fois un peu le déjà-vu. On attend de voir le match que nous proposera l’auteur, et on trépigne déjà d’impatience ! Haikyû s’impose déjà comme un manga sportif où l’attente de chaque volume nous rend fébrile.
(Critique de www.manga-news.com)
Après deux premiers volumes qui nous permettaient de nous familiariser avec la série et notamment avec Hinata et Tobio, respectivement feinteur et passeur mais aussi les deux protagonistes de l’intrigue, ce troisième volume se concentre d’avantage sur deux nouveaux venus dans la série : Nishinoya et Asahi. On apprécie alors que les deux héros ne soient pas constamment sous les feux des projecteurs. Le récit nous le rappelle bien souvent, si la combinaison des deux personnages est efficace, ils ne restent que des novices comparés à leurs ainés, et c’est eux qui bénéficient d’un traitement de faveur dans ce nouvel opus. L’intrigue tourne alors autour de la reconstitution de l’équipe de Karasuno, afin que celle-ci regagne son prestige d’antan. Le fait que l’histoire ne fasse pas que constamment enchainer les matchs et s’intéresse à du traitement de personnage est un véritable atout, rendant cette aventure sportive hautement humaine. De plus, il est astucieux que Haruichi Furudate prenne pour thème des traumas liés au sport qui pourraient frapper tous ceux qui s’essaient à la pratique. Entre peur et passion, le mangaka trouve un juste milieu pour développer son volume qui sonne tout en justesse.
Bien entendu, le sport est à l’honneur dans ce volume, et une rencontre nous est proposée. Du moins, celle-ci n’est pas vraiment dotée d’enjeux et sert d’avantage à exploiter les nouveaux personnages, à les pousser à aller de l’avant, et à reconstituer une solide équipe de Karasuno. Le match s’avère intense, à sa manière. Il n’est pas spectaculaire, mais il déchaine la passion des joueurs. On apprécie alors que l’auteur ne cherche pas à trop en faire et même si certaines planches s’avèrent impressionnantes de par le trait du mangaka, le sport reste crédible, le déroulement ne partant jamais dans l’excès.
Pour anecdote, le tome est muni d’un bandeau papier présentant une accroche, une citation de Masashi Kishimoto, papa de Naruto, criant tout son amour pour Haikyû. On ne peut que comprendre l’auteur car pour toutes les qualités citées précédemment, la série est prenante, ceci grâce à des personnages déterminés et attachants.
La fin du tome ouvre une nouvelle phase de cet arc consacré à la renaissance de l’équipe Karasuno, passant par l’ancienne rivalité de l’école avec un établissement voisin. De nouveaux personnages entrent en scène, mais sentent cette fois un peu le déjà-vu. On attend de voir le match que nous proposera l’auteur, et on trépigne déjà d’impatience ! Haikyû s’impose déjà comme un manga sportif où l’attente de chaque volume nous rend fébrile.
(Critique de www.manga-news.com)
Release date: 09/04/2014