Revue de presse
Tout est toujours nouveau dans le monde grotesque de Dorohedoro. Comme le dit l'auteure en fin de tome, c'est le chaos total. On peut d'ailleurs se demander si son scénario est bien travaillé ou si elle décide de tout au dernier moment.
Nikaïdo étant maintenant sous l'emprise de En, elle va retrouver Caïman qui s'est infiltré dans la résidence du mage addict des champignons en vendant des tourtes. Déguisé en femme peu séduisante et pas crédible une seule seconde sauf dans l'univers impossible de la série. Et graphiquement ça va encore très loin avec notamment le masque d'Asuka qui crée un malaise autant qu'il fait sourire. Risu continue quant à lui ses recherches et retrouve des survivants du gang des yeux en croix tandis que le prof -et son cafard de compagnie- retourne voir son épouse. Une épouse dont la silhouette rappelle un autre personnage. Volonté ou faiblesse graphique ? Nous n'en saurons pas plus pour l'instant.
C'est d'ailleurs un petit peu le problème de ce volume. Pas de pages inutiles, le scénario progresse toujours : ici le statut de Nikaïdo est maintenant clarifié vis à vis du reptile humanoïde. Mais si on passe toujours un très bon moment de lecture, ce tome 7 apporte peu de révélations sur la passé de Caïman. Au contraire il rajoute même de nouvelles questions. Mais une constante persiste : avec Dorohedoro on sait de quoi on part mais on ne sait jamais ce que l'on va trouver au bout ! Du coup, on ne s'ennuie jamais.
blacksheep
(Critique de www.manga-news.com)Fecha de lanzamiento: 25/03/2009