BLUEBERRY - INTEGRALES - TOME 3 - BLUEBERRY - INTEGRALES - TOME 3
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CHARLIER JEAN-MICHEL
Description :
3e tome de l'intégrale de Blueberry, l'une des plus grandes séries de la BD par Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, et un fantastique western ! Avec Le Cheval de fer, L'Homme au poing d'acier, La Piste des Sioux, nous entrons de plain-pied dans la légende Blueberry. La collaboration entre Charlier et Giraud les amène à explorer le western comme on ne l'a jamais fait en bande dessinée. Des scénarios plus sombres, plus adultes, à l'aune du réalisme d'un dessin de plus en plus virtuose, et un méchant, Jethro Steelfingers, qui marque de son empreinte de fer ce second cycle des guerres indiennes. Un must. 3e volet de l'intégrale de Blueberry : une édition au tirage limité, en grand format et sur papier Munken, avec un dossier complet et de nombreux documents sur la genèse de la série ; la quintessence du western en BD.
Notes Biographiques :
Né en 1924, Jean-Michel Charlier est un auteur belge de bande dessinée. Il est, encore de nos jours, considéré comme l'un des scénaristes de bande dessinée les plus importants de l'école franco-belge. En 1959, il est l'un des fondateurs du légendaire magazine ?Pilote', aux côtés d'auteurs comme Albert Uderzo et René Goscinny. Il y développe l'une de ses séries les plus connues, "Blueberry", avec Jean Giraud. Il décède en 1989, laissant derrière lui plus de 500 bandes dessinées, scénarios et feuilletons destinés à la télévision ou à la radio. Jean-Michel Charlier naît le 30 octobre 1924 à Liège, en Belgique. À 5 ans, il découvre Tintin et, déjà, invente quelques aventures de son cru pour Pitche, héros d'une BD publiée par la ?Libre Belgique'. Étudiant en droit à l'université de Liège, il dessine dans ?Spirou', où, en 1947, avec Victor Hubinon et Georges Troisfontaines, il crée "Buck Danny". Il écrit le scénario, dessine les avions et les bateaux, tandis qu'Hubinon se charge des personnages... Promu docteur en droit, il choisit la bande dessinée et part conquérir Bruxelles avec quelques hurluberlus, parmi lesquels Albert Weinberg et Hubinon. Entassés dans une baraque précédemment occupée par toutes les armées de passage, ils partagent, pendant trois ans, sommiers, matelas, hamacs, spaghettis et descentes hebdomadaires de la police. D'abord vexé, Charlier finit par écouter les conseils de Jijé et abandonne le dessin pour le scénario. Après la publication simultanée de trois albums de "Buck Danny", Charlier rassemble ses économies pour passer deux brevets de tourisme : il pense depuis un moment que, pour parler d'avions, il est plus sérieux de savoir piloter. Mais voler coûte cher et il décide de devenir pilote professionnel. Avec Hubinon, il retape un vieil avion déniché dans un surplus en Angleterre, décrypte les figures de voltige dans un manuel de l'armée belge d'avant-guerre et, ensemble, ils passent aux travaux pratiques : l'un fait de la voltige pendant que l'autre juge de l'effet produit. Ils décrochent le brevet et gagnent désormais leur vie en volant le week-end, consacrant le reste de la semaine à la BD. Pendant la guerre de Corée, la compagnie aérienne belge Sabena engage Charlier comme copilote de DC 3 et de Convair. Au bout d'un an, trouvant que le métier de pilote de ligne ressemble énormément à celui de conducteur d'autobus, Charlier l'abandonne et s'installe à Paris. Entre-temps, avant le succès de "Buck Danny" en 1948, il crée de nouvelles bandes dessinées ou reprend le scénario d'anciennes séries : "La patrouille des Castors", avec Mitacq ; "Marc Dacier", avec Eddy Paape ; "Mermoz" et "Surcouf", avec Hubinon ; "Les aventures de Jean Valhardi", avec Joseph Gillain puis Paape. Il rencontre Goscinny à Bruxelles et Uderzo à Paris. Ensemble, ils décident de promouvoir le métier et rédigent une charte des dessinateurs, qui leur vaut de se retrouver sur le pavé du jour au lendemain. C'est le retour des vaches maigres, jusqu'à la création d'Édifrance et la naissance, en 1959, de ?Pilote'. Pour le même magazine, Charlier imagine les personnages de Tanguy, Laverdure et Belloy, avec Uderzo ; de Barbe-Rouge, avec Hubinon ; de Jacques le Gall, avec Mitacq ; de Guy Lebleu, avec Poïvet. Il écrit aussi les dialogues de "Tanguy et Laverdure" et du "Démon des Caraïbes", devenus des feuilletons diffusés sur Radio-Luxembourg. Après un démarrage foudroyant, ?Pilote' connaît quelques déconvenues, dont un passage suicidaire par la mode yé-yé, avant de renaître plus fermement sous la corédaction en chef de Charlier et Goscinny. En 1962, 1964 et 1965, Charlier entreprend trois tours du monde ? lors du premier, il découvre l'Ouest américain et son histoire, ce qui lui donne l'idée d'une BD. Il en propose le dessin à Jijé qui lui conseille un de ses élèves, Jean Giraud. Ainsi naît la fameuse série "Blueberry". Mais la vraie "détente" de cet aventurier, c'est de tourner pour la télévision : l'adaptation des dialogues des "Chevaliers du ciel", entre autres, lui donne l'occasion de survoler le Pérou en hélicoptère et de manger du singe fumé en Amazonie... En 1972, il crée "Les dossiers noirs", pour France 3, une grande série d'enquêtes consacrées à des personnages ou à des événements sur lesquels plane encore un mystère : l'affaire Stavisky, Al Capone, les assassinats de John et de Bob Kennedy ou celui de Martin Luther King... Recherches, scénario, tournage, interviews, montage, commentaires, mixage ? il fait tout lui-même, avec son enthousiasme et son talent habituel. Auteur surdoué, apparemment infatigable et particulièrement prolifique ? au total, plus de 500 scénarios et dialogues, pour des bandes dessinées et des feuilletons radio ou télé ?, Charlier est décédé le 10 juillet 1989. Jean Giraud naît le 8 mai 1938 à Nogent-sur-Marne. Après le divorce de ses parents, trois ans plus tard, il est en partie élevé par ses grands-parents. À l'âge de 15 ans, il entre aux Arts appliqués, et c'est à cette période-là que naît sa grande passion pour la science-fiction. En 1956 paraissent ses premières illustrations et planches dans les magazines ?Far West', ?Fripounet et Marisette', ?Âmes vaillantes', ?Coeurs vaillants'... Puis, appelé sous les drapeaux, Giraud fait son service militaire en Allemagne et en Algérie. Il rencontre Jijé et devient son élève en 1958. Peu de temps après, Jijé lui confie la réalisation de quelques planches de "Jerry Spring" ("La Route de Coronado"), publiées dans ?Spirou'. En 1963, ?Hara-Kiri' publie les premières planches d'un jeune inconnu, Moebius... un des pseudonymes de Giraud. même année, dans le dernier numéro d'octobre de ?Pilote', il crée, cette fois sous le nom de Gir, la série "Fort Navajo", avec Jean-Michel Charlier: Blueberry est né. Le premier tome des "Aventures de Blueberry" paraît en 1965. Dans le même temps, Gir multiplie les illustrations de science-fiction. Alors que, en 1968, les pavés volent dans le Quartier latin, Blueberry s'apprête à prendre congé de l'armée. L'année suivante, "La Mine de L'Allemand perdu" paraît dans Pilote, suivie du "Spectre aux balles d'or". En 1973, alors que le succès de "Blueberry" va grandissant, Giraud redevient Moebius pour signer des récits dans un style tout à fait différent. C'est le même Moebius qui participe à ?L'Écho des savanes'. La parution du "Bandard fou" (Les Éditions du fromage, 1974), de Moebius, coïncide avec celle de l'album "Ballade pour un cercueil (Dargaud, 1974), de Giraud et Charlier, volume agrémenté d'une longue biographie de Blueberry. En 1975, à la suite d'un différend avec son éditeur, Giraud cesse, pendant les quatre années qui suivent la parution de l'album "Angel Face" (Dargaud), de dessiner "Blueberry". Philippe Druillet, Jean-Pierre Dionnet et Bernard Farkas créent la revue ?Métal hurlant',et Les Humanoïdes associés voient le jour. Le talent de Moebius explose avec "Arzach". L'album "Les Yeux du chat (Les Humanoïdes associés, 1978) marque le début de la collaboration entre Alejandro Jodorowsky et Moebius. En 1979, Giraud crée "Jim Cutlass", avec Jean-Michel Charlier. Pendant ce temps, Moebius travaille aussi pour le cinéma : il dessine les costumes d'"Alien", de Ridley Scott. En 1980, paraît "Nez cassé" (Dargaud), suite tant attendue des aventures de Blueberry. Une collaboration inaboutie entre Moebius et Jodorowsky (une adaptation cinématographique de "Dune", de Frank Herbert) débouche sur la création d'une série dessinée, "Les aventures de John Diffool" (Les Humanoïdes associés), saga également connue sous le titre "L'Incal". Moebius est à présent aussi célèbre que Giraud. Moebius préside le jury du Salon de la BD d'Angoulême en 1982, et participe également au film d'animation "Les Maîtres du temps", de René Laloux. En 1983, il s'installe, avec son studio, à Tahiti, puis déménage à Los Angeles l'année suivante. À Paris, il fonde la maison d'édition Aedena, qui publie des recueils d'illustrations signées Moebius. Presque simultanément, la société Starwatcher pour assurer la traduction de l'oeuvre de Moebius, désormais publiée par le prestigieux Comic's Marvel. En 1985, Moebius est à Tokyo, où il travaille sur le script, les décors et les costumes du film "Little Nemo", réalisé par William Hurtz. Giraud, lui, reçoit le prix des arts graphiques, pour "Blueberry". Il est consacré Meilleur artiste des arts graphiques » par le ministre de la Culture de l'époque, Jack Lang, et est décoré de l'ordre des Arts et des Lettres par François Mitterrand. Il adapte en bande dessinée "La Ferme des animaux", de George Orwell. Puis, en 1987, il participe au film américain "Willow", de Ron Howard. En 1988, il dessine, pour Marvel, un épisode du mythique ?Surfer d'argent', d'après un scénario de Stan Lee. Jamais un auteur français n'a connu une telle consécration outre-Atlantique ! L'année suivante, sans que cela gêne son travail sur le film "Abyss", de James Cameron, Moebius rentre à Paris, où il s'installe avec Isabelle. En 1997, il reviendra au cinéma et concevra les décors du "Cinquième Élément", de Luc Besson. En 1989, le monde de la BD est sous le choc : Jean-Michel Charlier disparaît brutalement. Giraud décide de poursuivre seul la série "Blueberry", qui avait repris en 1979 malgré les nombreuses activités de Moebius. Giraud assure désormais scénario et dessin. Mieux, il lance bientôt une autre série, "Marshal Blueberry" (Dargaud), dessinée par William Vance mais dont il écrit les textes. Seule "La jeunesse de Blueberry" (Dargaud), dessinée par Colin Wilson (avant d'être reprise par Michel Blanc-Dumont), est confiée à un autre auteur, François Corteggiani. En 1992, Moebius retrouve Jodorowsky pour la trilogie "Les coeurs couronnés" (Humanoïdes associés). En 1997, sa femme, Isabelle, reprend la maison d'édition et galerie Stardom, devenue aujourd'hui Moebius Productions. Ils publient, dans des éditions précieuses et limitées, livres, sérigraphies et affiches consacrés à l'oeuvre de l'artiste. Moebius Productions organise des expositions dans le monde entier, et le dessinateur est associé à plusieurs manifestations d'art contemporain. En 1999, une attraction autour du "Garage hermétique" est inaugurée à San Francisco. La même année la Fondation Cartier pour l'art contemporain, à Paris, lui dédie un espace de l'exposition "Un monde réel", où sont présentées des peintures abstraites. En 2000, une grande exposition rend hommage à Giraud-Moebius au musée de la Bande Dessinée d'Angoulême. En 2004, la Monnaie de Paris et Moebius Productions organisent une exposition qui, réunissant des oeuvres de Moebius et du dessinateur japonais Hayao Miyazaki, souligne les rapprochements entre ces deux artistes majeurs. En 2003 sort sur les écrans "Muraya, l'histoire secrète de Blueberry", de Jan Kounen, un film inspiré du diptyque composé de "La Mine de L'Allemand perdu" et du "Spectre aux balles d'or". L'histoire complète est rééditée pour l'occasion en grand format et sous le titre "Les Monts de la superstition" (Dargaud, 2003). L'année suivante paraît "Icare" (Kana), une histoire écrite par Moebius et dessinée par le mangaka Jir? Taniguchi. Ce dernier travaille également sur le 28e album de "Blueberry", "Dust" (Dargaud, 2005). En 2007, Giraud dessine "La Version irlandaise" (Dargaud), imaginée par Jean Van Hamme et tome 18 de la série culte "XIII". En 2008, il participe à la création d'une nouvelle attraction du parc du Futuroscope, La Citadelle du vertige, inspirée de l'univers du "Garage hermétique". En 2009, Moebius signe "Arzak, l'arpenteur" (Moebius production) suivent deux "Carnets" (Moebius Production), "Major" et "Faune de Mars", sortis respectivement en 2010 et 2011. Du mois d'octobre 2010 au mois de mars 2011, la Fondation Cartier pour l'art contemporain, à Paris, accueille la grande exposition "Moebius-Transe-Forme" : un succès majeur de Moebius Production et de la fondation. Jean Giraud décède à Paris le 10 mars 2012, à l'âge de 74 ans.
Dernier exemplaire disponible
Release date: 27/11/2015