Biographie de l'auteur
Né à Bruxelles le 24 février 1957, Philippe Vandevelde, dit "Tome", aura aimé la bande dessinée avant même d'en avoir jamais lu! Il a un peu plus de cinq ans lorsque, à la suite d'une opération aux yeux qui le laisse temporairement aveugle, on lui lit "Le Sceptre d'Ottokar" et "Les Extraordinaires Aventures de Corentin Feldoë". Ses premiers essais dans ce domaine paraîtront dans le fanzine BUCK animé par Thierry Groensteen, futur pape de la critique graphique. Afin de renouer avec ses émotions d'enfant, Tome abandonne ses études d'animation cinéma, de communication graphique et de journalisme pour se consacrer à son hobby. Il devient un temps assistant de Dupa, puis de Turk et De Groot, bon apprentissage où il s'allie avec un autre membre de l'équipe, Janry, pour réaliser des pages de jeux pour SPIROU ("Jeuréka"). Après quelques péripéties, la série "Spirou et Fantasio" leur est confiée en 1981 et ils lancent "Le Petit Spirou" six plus tard. Tome abandonne graduellement le dessin pour se consacrer entièrement au scénario. Pour Warnant, puis Gazzotti, il anime "Soda", le pasteur policier new-yorkais. Avec Darasse, il plonge dans l'univers farfelu des dessinateurs de BD en reprenant l'écriture des gags du "Gang Mazda", que le dessinateur avait commencé avec Bernard Hislaire. Seule infidélité à une production jusqu'alors placée sous le signe de la fantaisie, le récit très noir de "Sur la route de Selma" est dessiné par Philippe Berthet en 1991 pour la prestigieuse collection "Aire Libre". Il montre que le grand voyageur a d'autres cordes à son arc et annonce la trilogie dramatique qu'il écrira quelques années plus tard pour Ralph Meyer chez Dargaud ("Berceuse assassine"). Même "Spirou" suivra en parallèle une courbe vers le réalisme et le drame : dans "Machine qui rêve", son scénariste lui fera franchement aborder le "thriller", tandis que le dessin de Janry évoluera vers une composition digne des grands suspenses en bandes dessinées. Travaillant parfois sur quatre scénarios en même temps sans se mélanger les plumes, Tome écrit le plus souvent dans l'atelier où ont choisi de dessiner ensemble les auteurs avec qui il collabore. Depuis que le succès honore pratiquement tout ce qui sort de son imagination, il ne bride plus sa passion des voyages et s'envole plusieurs fois par an pour ramener des continents visités la matière de ses créations ultérieures. Pour son best-seller absolu, la série du "Petit Spirou", il ne doit pas aller aussi loin, car il avoue s'inspirer autant des aventures de sa fille Zoé que de ses propres souvenirs d'enfance.
Janry est né le 2 octobre 1957 à Jadotville, l'actuelle Likasi au Zaïre. Sa première gamme de couleurs lui vient donc d'Afrique. Mais aussi de son père qui travaillait dans une fabrique de peinture et de son frère aîné qui, pour le récompenser des bonnes notes qu'il récoltait à l'école, lui faisait des dessins "merveilleux" : c'est suffisant pour donner le goût des images. À Bruxelles, où il débarque avec ses parents à dix ans, ce goût devient vite une passion. Janry dessine tout le temps, n'importe quoi et n'importe où. Il se passionne particulièrement pour les engins techniques, surtout les avions. Pour discipliner son talent, on l'inscrit dans une école d'Arts Graphiques. Là, il fait ses premières armes avec celui qui deviendra son comparse et son ami : Tome. Ils fonderont par la suite un atelier commun avec une fine équipe qui se développe petit à petit : Stéphane De Becker, Bruno Gazzotti, Christian Darasse... Janry publie ses premières planches dans des fanzines. Il est un temps l'assistant de Francis, Dupa, Greg, Turk et De Groot, avant d'animer, avec Tome, une rubrique de jeux pour SPIROU ("Jeuréka"). C'est l'époque où l'éditeur cherche à redynamiser la production du personnage principal de son hebdomadaire. Pour sortir de leur routine d'assistants-décorateurs, les deux complices se lancent dans un projet un peu fou : faire revivre "Spirou et Fantasio" dans l'esprit des aventures qui ont bercé leur enfance. Après deux pages d'essai de "La Voix sans maître", ils vont voir Franquin qui, fidèle à sa réputation de gentillesse, accepte de les recevoir et leur donne quelques précieux conseils, sans toutefois dissimuler les aléas propres à la "reprise" d'un personnage. Pour Tome et Janry, c'est un rêve à concrétiser, un défi à relever et une aventure passionnante dans laquelle ils se lancent corps et âme. Ils se partagent équitablement le travail. Tome assure le scénario dessiné, l'encrage des décors et, parfois, le crayonné de celui-ci, ainsi que les indications de couleurs. Janry se réserve le crayonné des décors et des personnages, ainsi que l'encrage de ces derniers. Leur premier récit complet est accepté avec un tel enthousiasme qu'ils obtiennent la responsabilité totale de "Spirou et Fantasio" en 1981. En 1986, à l'occasion de l'épisode "Le Réveil du Z" et de l'entrée de Stéphane De Becker dans leur atelier, ils revoient leur répartition des tâches. Tome se charge désormais du scénario, toujours dessiné, Janry réalise toute la partie graphique et De Becker assume les couleurs. À la suite d'un récit parodique où ils avaient imaginé la jeunesse de "Spirou et Fantasio", il créent en 1987 "Le Petit Spirou", adorable gamin farceur et impertinent , entouré par une riche galerie de personnages caricaturaux. C'est un triomphe... En quelques années, les albums du bambin atteindront le demi-million d'exemplaires à la nouveauté ! Aussi décideront-ils de faire évoluer une nouvelle fois "Spirou" en lui composant un véritable thriller moderne ("Machine qui rêve", 1998), qui lui permettra d'aborder de nouvelles voies au XXIe siècle, dans ses prochaines aventures. Tandis que Tome se diversifie dans la production de scénarios, Janry se laisse lui aussi tenter par l'écriture et imagine les pages de "Passe-moi l'Ciel" pour Stuf, depuis 1990. Après avoir été axée sur des jeux en ses débuts, cette série s'est développée en véritables gags d'une savoureuse originalité. Ses premiers albums apportent désormais un petit coin de paradis et de vapeurs infernales dans toutes les bonnes librairies.
Janry est né le 2 octobre 1957 à Jadotville, l'actuelle Likasi au Zaïre. Sa première gamme de couleurs lui vient donc d'Afrique. Mais aussi de son père qui travaillait dans une fabrique de peinture et de son frère aîné qui, pour le récompenser des bonnes notes qu'il récoltait à l'école, lui faisait des dessins "merveilleux" : c'est suffisant pour donner le goût des images. À Bruxelles, où il débarque avec ses parents à dix ans, ce goût devient vite une passion. Janry dessine tout le temps, n'importe quoi et n'importe où. Il se passionne particulièrement pour les engins techniques, surtout les avions. Pour discipliner son talent, on l'inscrit dans une école d'Arts Graphiques. Là, il fait ses premières armes avec celui qui deviendra son comparse et son ami : Tome. Ils fonderont par la suite un atelier commun avec une fine équipe qui se développe petit à petit : Stéphane De Becker, Bruno Gazzotti, Christian Darasse... Janry publie ses premières planches dans des fanzines. Il est un temps l'assistant de Francis, Dupa, Greg, Turk et De Groot, avant d'animer, avec Tome, une rubrique de jeux pour SPIROU ("Jeuréka"). C'est l'époque où l'éditeur cherche à redynamiser la production du personnage principal de son hebdomadaire. Pour sortir de leur routine d'assistants-décorateurs, les deux complices se lancent dans un projet un peu fou : faire revivre "Spirou et Fantasio" dans l'esprit des aventures qui ont bercé leur enfance. Après deux pages d'essai de "La Voix sans maître", ils vont voir Franquin qui, fidèle à sa réputation de gentillesse, accepte de les recevoir et leur donne quelques précieux conseils, sans toutefois dissimuler les aléas propres à la "reprise" d'un personnage. Pour Tome et Janry, c'est un rêve à concrétiser, un défi à relever et une aventure passionnante dans laquelle ils se lancent corps et âme. Ils se partagent équitablement le travail. Tome assure le scénario dessiné, l'encrage des décors et, parfois, le crayonné de celui-ci, ainsi que les indications de couleurs. Janry se réserve le crayonné des décors et des personnages, ainsi que l'encrage de ces derniers. Leur premier récit complet est accepté avec un tel enthousiasme qu'ils obtiennent la responsabilité totale de "Spirou et Fantasio" en 1981. En 1986, à l'occasion de l'épisode "Le Réveil du Z" et de l'entrée de Stéphane De Becker dans leur atelier, ils revoient leur répartition des tâches. Tome se charge désormais du scénario, toujours dessiné, Janry réalise toute la partie graphique et De Becker assume les couleurs. À la suite d'un récit parodique où ils avaient imaginé la jeunesse de "Spirou et Fantasio", il créent en 1987 "Le Petit Spirou", adorable gamin farceur et impertinent , entouré par une riche galerie de personnages caricaturaux. C'est un triomphe... En quelques années, les albums du bambin atteindront le demi-million d'exemplaires à la nouveauté ! Aussi décideront-ils de faire évoluer une nouvelle fois "Spirou" en lui composant un véritable thriller moderne ("Machine qui rêve", 1998), qui lui permettra d'aborder de nouvelles voies au XXIe siècle, dans ses prochaines aventures. Tandis que Tome se diversifie dans la production de scénarios, Janry se laisse lui aussi tenter par l'écriture et imagine les pages de "Passe-moi l'Ciel" pour Stuf, depuis 1990. Après avoir été axée sur des jeux en ses débuts, cette série s'est développée en véritables gags d'une savoureuse originalité. Ses premiers albums apportent désormais un petit coin de paradis et de vapeurs infernales dans toutes les bonnes librairies.
Dernier exemplaire disponible
Date de sortie : 02/05/2014